Création du blog le 19 février 2013

Aujourd'hui, j'ai pris une décision à contrecoeur mais nécessaire aprés 5 mois de calvaire : crises d'angoisse, hypocondrie et de moins en moins le sourire.

Aujourd'hui, j'ai pris mon premier cachet d'antidépresseur. Même si je sais que ce n'est pas la pillule miracle mais j'étais à bout. Je me suis dis que si ça continuait je finirais à l'hôpital psychiatrique.

Pourtant, j'ai toujours su faire face avant aux hauts et aux bas. J'étais le sourire et le centre actif de ma petite famille (mon mari et ma fille). J'ai carburé à fond en changeant de région pour aller vivre dans les DOM TOM et finir de reprendre une formation où j'étais une des meilleurs. Et là, visite de ma mère, brûlure à la cornée et la descente aux enfers commence. Crises de panique où je crois mourir (vertige, tremblement, battement rapide du coeur), rendez-vous plusieurs fois chez plusieurs toubib, car on finit par ne plus les croire quand on ne comprend pas ce qu'on a. Il y a deux mois, l'un d'entre eux m'a prescrit des antidépresseurs et je me suis jurée de ne pas en prendre. J'ai essayé les plantes, la psychologue, la détente mais rien y faisait. Chaque jour, en plein travail ma tête me compresse et je n'ai plus de possibilité de me concentrer. Ma langue pique et gonfle au point que j'ai l'impression d'aller l'avaler. A chaque symptôme je psychote, je vais sur internet et biensur focalise sur les plus joyeuses maladies (depuis septembre je me suis autodiagnostiquée : un ulcère de l'estomac, une leucémie, une tumeur au cerveau, un cancer, uneSEP et SLA) Bref du délir au point de ne plus que me concentrer que sur ça et d'oublier ma vie. Dans ma tête je ne finirai pas l'année.

Et puis hier, aprés avoir pleuré tout le week-end, j'ai dit STOP. Je suis partie voir le Toubib et hop arrêt et médocs.

Ce blog me permettra de me vider, de faire partager aussi mon expérience, d'avoir peut être du soutien et surtout d'essayer de donner des solutions.